Introduction :
Quant Hitler arrive au pouvoir en 1933 en Allemagne, il établit une section de protection nommée SS (en allemand "Schutzstaffel" ce qui signifie « escadron de protection en armes »). Les SS se débarrassent des SA et font semer la terreur jusqu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Ils sont responsables de millions de morts (opposants, Juifs, Tziganes, homosexuels…). Dans le cadre du CNRD dont le thème est la négation de l’Homme dans le système concentrationnaire nazi, nous allons nous demander en quoi l’identité des SS, les bourreaux, est également niée.
Les S.S. :
Les S.S. étaient une section de protection personnelle du Führer, une police chargée de la répression et une armée chargée d’opérations militaires. Le pouvoir presque absolu des SS a été accordé par Hitler au cours de la « Nuit des longs couteaux » en 1934. Au total, il y a eu environ 1 200 000 SS en Allemagne. La SS était constituée de 40 divisions. Les SS s’en prenaient aux opposants et à ceux que l’idéologie nazie considérait comme des « sous-hommes », les réduisant à l’esclavage et les tuant.
Les SS dans le système concentrationnaire :
Le système concentrationnaire tombe sur le coup des SS en 1936. Les prisonniers sont des esclaves ne disposant d’aucun droit. Les SS considèrent les détenus comme des numéros, des machines ou des bêtes. Pour ce qui est de l’extermination, les SS tuent directement les Juifs dans les Einsatzgruppen (« unités mobiles d’extermination » qui sont intervenues lors de l’invasion de l’URSS) mais dans les camps, ils confient l’exécution des ordres aux détenus eux-mêmes (kapos, sonderkommando).
Une identité niée :
Les S.S. reçoivent l’ordre d’Hitler de nier l’humanité des déportés mais ils ne comprennent pas que d’une certaine façon eux aussi sont privés de leur identité car ils n’ont plus le droit de s’opposer à un ordre donné par leurs supérieurs, ce qui peut faire penser à une privation de liberté d’opinion et d’action. Ils portent tous le même uniforme, font les mêmes gestes (salut hitlérien) sans réfléchir. Leur identité est niée par le système nazi.
Ils perdent aussi leur humanité en faisant des actes inhumains. Adolf Hitler transforme les S.S. en de véritables machines à tuer. En acceptant de faire des choses inhumaines sans contester l’ordre, ils n’utilisent pas leur raison et leur libre-arbitre d’être humain.
Conclusion :
L’identité des S.S. est aussi niée par des actions et des ordres qui visaient à faire disparaître l’identité et l’humanité des SS. La plupart n’ont pas résisté au projet de déshumanisation de leurs victimes, qui touche aussi à leur humanité.
Dorian Buet et Sébastien Morris, 3°2
Source :
Cours d’histoire et livre L’impossible oubli : La déportation vers les camps nazis, Thomas Fontaine, FNDIRP, 2009
Sources images :Image 1: Bildarchiv Preussischer Kulturbesitz. Encyclopédie multimédia de la Shoah. https://www.ushmm.org
Image 2: Dokumentationsarchiv des Oesterreichischen Widerstandes.
Encyclopédie multimédia de la Shoah. https://www.ushmm.org
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