Le "chant des marais" (ou chant des déportés)


Le chant des Marais est un chant allemand traduit en français. Il traite bien « la négation de l’homme dans le système concentrationnaire nazi » car il a été chanté par les prisonniers lors des travaux forcés dans un camp de concentration, où les prisonniers étaient considérés comme des esclaves.

Les paroles de cette chanson ont été écrites par Johann Esser et Wolfgang Langhoff. La musique a été composée par Rudi Goguel. Ils étaient détenus au camp de concentration de Börgermon, où ils devaient travailler dans les marécages du camp.

Dans les paroles de ce chant, il est exprimé la douleur ressentie par les prisonniers dans ces « terres de détresse ».

Dans le deuxième couplet le camp est comparé à une cage en fer, cela évoque la privation de liberté, un des droits essentiels de l’Homme.

Le troisième couplet parle « du sang, et des cris, des larmes, La mort pour celui qui fuit ». La violence du camp de concentration transforme celui-ci en enfer humain.

Le chant se termine sur une note d’espoir. Ils disent qu’après cette terrible expérience, il sera possible de recommencer à vivre et à aimer, grâce à la liberté retrouvée.

 

Dans le cadre du CNRD, j’ai choisi de faire chanter mes camarades de classe et d’organiser le tournage d’images. Dix-sept élèves de 3°1 ont chanté, accompagnés au piano par Mme Huneau, notre professeur de musique.

Mes camarades de 3°1 ont permis de mettre en images mes idées. Benoît Gaydon a filmé les scènes pendant les travaux de groupe en histoire et Flavie Delerce a fait le montage.

Nous avons voulu montrer le contraste entre des images évoquant l’enfer en camp de concentration et des images évoquant l’espoir.

Les images évoquant les camps sont en noir et blanc ; les élèves portent des masques pour exprimer la perte d’identité et la déshumanisation. Les scènes ont été tournées dans la cour du collège et devant le monument commémorant le centenaire de la Première Guerre mondiale devant le collège.

Les images évoquant l’espoir sont en couleurs. On nous voit chanter en classe de musique et on voit une élève dessiner une branche bourgeonnant, symbolisant le printemps arrivant après l’hiver, pour montrer que l’espoir est permis: le retour à la vie a été possible pour certains après la déportation (malheureusement pas pour tous).

 

Eva Jacques-Sermet, 3°1