La négation de l’Homme dans Le Monde de pierre


Le monde de pierre, Tadeusz Borowski, Editions Libretto, 2015
Le monde de pierre, Tadeusz Borowski, Editions Libretto, 2015

Nous avons lu la nouvelle « Une journée à Harmenze » extraite du livre Le monde de pierre de Tadeusz Borowski (page 96 à 122). Tadeusz Borowski était un prisonnier politique polonais du camp d’Auschwitz. Voyons ce que cette nouvelle nous apprend sur la négation de l’Homme à Auschwitz.

 

Résumé de la nouvelle :

 

L’histoire commence avec des déportés qui travaillent, ils s’occupent des rails pour pouvoir transporter les cadavres aux fosses. Pour pouvoir tourner, il y a une grande plaque tournante, mais quand les déportés tirent les charges, certaines se coincent dessous et ils se font piétiner par leurs camarades. Les kapos fouettent les déportés à coups de crache pour qu’ils avancent plus vite afin que le travail soit fini à midi. A pause, les déportés s’affalent au sol sous le soleil tapant, tellement ils sont épuisés.

 

Les déportés vont chercher la soupe pour le déjeuner. Une fois arrivés là-bas, l’un des déportés essaye de voler une marmite de l’autre groupe mais l’autre Kapo lui arrache des mains. Tadek, le héros, discute avec un certain Ivan pendant qu’ils mangent une soupe d’ortie toute liquide et qui ne fait pas envie. Subitement, une fouille est organisée par les kapos. Les prisonniers doivent tous lever les bras en l’air. Un Grec s’est fait attraper avec une oie dans son sac. Ivan avoue que c’est lui qui lui a fourni cette oie et il reçoit des coups à la tête de la part du Kapo.

La nouvelle se termine sur une triste note. En rentrant au camp, le juif Beker annonce à son ami Tadek qu’il va être tué à la chambre à gaz.

 

Nos impressions :

 

Manon :

J'ai bien aimé cette nouvelle car elle explique en détail les journées des déportés au travail. Ce livre m’a montré que l’homme n’était pas considéré comme un humain car les kapos les traitaient comme des objets, des animaux. Ils les fouettaient. Les conditions de vies étaient misérables : ils manquaient de nourriture et travaillaient comme des esclaves. Cela a confirmé que l’homme n’était plus considéré comme un être humain mais comme un objet dans le système concentrationnaire.

 

Océane :

J'ai apprécié cette nouvelle car j'ai pu me rendre compte de ce que subissaient les déportés dans les camps de concentration comme ce qu'ils avaient à manger et ce qu’ils devaient faire comme travail. Cette lecture m’a aussi montré qu’une personne peut en nier une autre mais que celle-ci peut arriver à résister même en subissant la violence, la malnutrition. 

 

 

Manon Richard, Océane Rosset, 3°3